Alors que les Pères de l’Église avaient associé contagion et morale pour illustrer la transmission des péchés, Balzac écrit : « De même que le mal, le sublime a sa contagion. » Cette citation, extraite de son dernier roman achevé, L’Envers de l’histoire contemporaine, invite à problématiser l’association de la morale à la contagion et ce d’autant plus que le romancier expose, dans cet ultime récit, un cas d’hystérie suivi de sa cure. Métaphore morale ou discours médical, en quoi la contagion du sublime selon Balzac ouvre-t-elle la voie à la future psychanalyse ?
Véronique BUI, MCF littérature française du XIXe siècle, GRIC, Université Le Havre Normandie.
17 mai 2022 - 15h00
Salle Madeleine de Scudéry
Pôle de Recherche en Sciences Humaines et sociales (PRSH)
Université Le Havre Normandie
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