L’émergence de la technologie Blockchain a tôt fait de mobiliser un nombre important d’acteurs industriels qui ont développé de nombreuses applications diverses. L’évolution du protocole Bitcoin, l’émergence d’Ethereum et la multiplication des applications sur blockchain a conduit à la multiplication des formes de validation des blocs. L’utilisation de la blockchain devient de plus en plus commune, qu’il s’agisse de l’utiliser dans ses fonctions de registre, d’échange ou d’organisation (P. Barban, V. Magnier, 2019). Néanmoins, le recours à la blockchain mobilise deux séries d’acteurs qui sont essentiels à son succès.
D’un côté, du niveau de l’infrastructure elle-même, la blockchain repose essentiellement sur des acteurs qui sont chargés de valider les transactions sur blockchain, que l’on appelle encore « mineurs » ou « forgeurs ».
De l’autre côté, la communauté d’utilisateurs se servant de la blockchain en fonction de leurs besoins doit également trouver des bénéfices dans une infrastructure blockchain suffisamment robuste. Mobilisant les fonctions de registre, d’échange et d’organisation des blockchains, ces utilisateurs recherchent également la sécurité qui résulte de la reconnaissance juridique de leurs engagements sur blockchain.
Le projet porte donc sur ces deux niveaux. Il mobilise à la fois des spécialistes des sciences économiques, juridiques et informatiques ainsi que quatre laboratoires (CERMUD, CREAM, CUREJ, LITIS) au sein de deux établissements normands (Université Le Havre Normandie ; Université Rouen Normandie).
Contact : patrick.barban@univ-lehavre.fr
Voir en ligne : https://cermud.univ-lehavre.fr